mercredi 19 mars 2014

fête du printemps!

Jeudi 20 Mars
Tous à vos déguisements!

Grève vendredi 21 Mars

Grève des animateurs Vendredi 21 Mars 
Il n'y aura ni cantine, ni goûter, ni ARE .

mardi 26 novembre 2013

Information

Le principal syndicat d'enseignants du primaire, le SNUipp-FSU appelle à la grève nationale le 5 décembre pour protester contre la réforme contestée des rythmes scolaires et demander au gouvernement de ne pas la généraliser à la rentrée 2014.

mercredi 13 novembre 2013


L'école Constantin Pecqueur est en SMA demain jeudi 14 novembre. Les enfants y seront donc accueillis.

Informations de la mairie pour le jeudi 14 novembre


Un préavis de grève des personnels de l'Education Nationale a été déposé pour le jeudi 14 novembre.
Ce mouvement concerne : 
- 52 % des enseignants qui ont déclaré leur intention de faire grève ;
- 442 écoles (soit 66 % des écoles parisiennes) qui seront concernées par le SMA (Service Minimum d'Accueil) avec plus de 25 % des enseignants en grève ;
- 143 écoles qui seront entièrement en grève.
La Ville de Paris appliquera le SMA dans la mesure des effectifs disponibles, ce service devant être impérativement confié à des agents qualifiés, formés et connaissant les consignes de sécurité des établissements scolaires
Compte tenu du nombre restreint d’agents disponibles, le SMA ne pourra être organisé que dans 83 écoles parisiennes.
La Ville invite donc les parents à prendre connaissance, dès mercredi matin de la mise en œuvre ou non du SMA dans l’école de leurs enfants, par voie d’affichage sur chacune des écoles concernées.

dimanche 10 novembre 2013

Grève!

Mardi 12 novembre = Journée de grève du personnel ville de Paris
donc il n'y aura pas de cantine ni d'animation (temps périscolaire)
le matin: de 8h30 à 11h30 
Aprés-midi: de 13h30 à 15h.
Mercredi 13 novembre = cours toute la journée (récupération du 2 septembre)
tous les enfants ont école que ce soit en maternelle ou en primaire
de 8h30 à 11h30 puis de 13h30 à 16h30.
Normalement les enfants seront accueillis à la cantine pour ceux qui le souhaitent.
Jeudi 14 novembre = Grève du Corps enseignant à 2 exceptions près ( classe 1 et 6)
donc dans les faits il n'y aura pas de cours assurés sauf par les 2 maitresses non grévistes 

pour information:

Le Collectif de parents « Prenons le temps pour nos enfants »
vous invite à manifester votre soutien aux mouvements des 12 et 14 novembre et à suivre l’appel national à ne pas mettre vos enfants à l’école le mercredi 13 après-midi.

vendredi 22 février 2013

Enquête sur les rythmes éducatifs par la mairie!

http://www.paris.fr/pratique/rythmes-educatifs/questionnaire/p10205

 Aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant
   Bull. Acad. Natle Méd, 2010, Tome 194,  No 1, 107-122

RAPPORT
Aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant
Yvan TOUITOU**, Pierre BÉGUÉ***
Au nom d’un groupe de travail* de la Commission X (Maternité - Enfance - Adolescence)
(19 janvier 2010)
 
RÉSUMÉ
                L’Académie nationale de Médecine a constitué un groupe de travail chargé d’apprécier l’aménagement du temps scolaire sur la santé de l’enfant. Après avoir décrit l’organisation actuelle du temps scolaire en France dans la journée, la semaine et l’année, le rapport souligne 1) l’importance de la prise en compte des rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant dans toute réflexion sur cette question ; 2) la désynchronisation des enfants c’est à dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement entraînant fatigue et difficultés d’apprentissage ; 3) le rôle néfaste à cet égard de la semaine dite de 4 jours sur la vigilance et les performances des enfants les deux premiers jours de la semaine liées à une désynchronisation liée au week-end prolongé ; 4) le rôle primordial du sommeil chez l’enfant car il permet un développement harmonieux de l’enfant, restaure les fonctions de l’organisme, permet de lutter contre la fatigue et favorise les apprentissages. A la suite de ce rapport, l’Académie nationale de Médecine émet à l’intention des pouvoirs publics et des parents des recommandations qui, en mettant l’enfant au centre de la réflexion, insistent sur les liens entre temps scolaire et santé de l’enfant.
 
Introduction
           
La bonne santé de l’enfant à l’école est nécessaire à son épanouissement personnel et scolaire. Elle doit être suivie en parallèle et de façon coordonnée par les parents, les enseignants et le médecin.
A cet égard, l'organisation du temps scolaire a trois objectifs : améliorer les conditions d'apprentissage par des emplois du temps appropriés, réduire la fatigue et les tensions de l'enfant et instaurer une meilleure qualité de vie de l’enfant dans l'école. L’aménagement du calendrier scolaire a été l’objet de nombreuses modifications successives (Annexe 1), avec l’apparition dans le milieu des années 80 de la notion des rythmes de l’enfant dans le débat.
            L'interrogation actuelle porte aussi bien sur l'efficacité de notre système éducatif, sur l'adéquation des temps scolaire, périscolaire et extrascolaire conçus par l’institution que sur la santé des enfants en lien avec une perturbation de leurs rythmes biologiques selon le type de calendrier adopté.
Pour répondre à ces questions l’Académie nationale de Médecine a créé un groupe de travail qui a procédé à des consultations de différents acteurs du système scolaire du Ministère de l’Education nationale ainsi que de chercheurs spécialistes des rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant et de leurs rapports avec la santé de l’enfant.
 
1-L’aménagement du temps scolaire confronté aux rythmes circadiens de l’enfant : Temps scolaire et rythmes scolaires
          Temps scolaire et rythmes scolaires sont deux réalités distinctes : le temps scolaire est une variable externe régie par l’institution (emplois du temps, calendrier, …) alors que le rythme endogène de l'enfant est une variable interne qui lui est propre. L'objectif, pour le bien de l'enfant, est d'harmoniser ces deux notions c'est-à-dire d'organiser le temps scolaire en fonction des rythmes biologiques et psychophysiologiques naturels de l'enfant.
          L'aménagement du temps scolaire prend en compte de nombreux facteurs sociaux, économiques, politiques, pédagogiques. Cette réflexion nécessite donc l'avis de partenaires très différents dont les objectifs peuvent être opposés : parents, enseignants, chercheurs, industrie du tourisme. Il faut souligner également le rôle non négligeable des habitudes sociétales actuelles dans les prises de position des uns et des autres : les loisirs, les week-ends, le temps libre. Il apparaît ainsi que l’enfant n’est pas au centre de la réflexion.
            Parmi les éléments essentiels qui interviennent dans l'organisation du temps scolaire on trouve le calendrier scolaire et la situation dans ce calendrier des différentes périodes de vacances, les durées quotidienne, hebdomadaire, annuelle de l'enseignement, durées qui sont fixées en référence au temps de service des enseignants. Le temps scolaire ne peut pas être dissocié du temps périscolaire dans lequel intervient le rôle de la famille. Le temps périscolaire amène un certain nombre de questions sur ce temps passé en dehors de l'école, par exemple : Que fait l'enfant après l'école est-il chez lui ou dans la rue ?  Joue-t-il ? Fait-il ses devoirs, ou du sport ou de l'ordinateur ? Regarde-t-il la télé ? Est-il seul ou encadré ?
 
2-Les rythmes circadiens de l’enfant d’âge scolaire
2.1 – Rythmes psychophysiologiques
            Les moments favorables d'apprentissage dans la journée ont été l'objet d'études concordantes : l'enfant arrive fatigué à l'école (8 h 30) quelle que soit la durée de son sommeil la nuit précédente, puis il va augmenter progressivement ses capacités d'attention et d'apprentissage dans la matinée avec un pic vers 10 – 11 h, celles-ci vont ensuite diminuer en début d'après-midi et être à nouveau performantes vers 15 – 16 h [1 – 10].
 
2.2 – La désynchronisation des rythmes de l’enfant
Un rythme circadien est la résultante de deux composantes, l’une exogène correspondant aux facteurs de l’environnement, l’autre endogène correspondant à notre code génétique. Ces deux composantes interagissent et interviennent de façon conjointe [11].
La composante exogène correspond aux différentes alternances de notre environnement : nuit-jour, veille-sommeil, chaud-froid, saisons, … Ces facteurs de l’environnement, appelés synchroniseurs ou donneurs de temps, ne créent pas les rythmes biologiques mais les modulent c’est-à-dire les entraînent sur 24 h par exemple. Chez l’homme les synchroniseurs prépondérants sont essentiellement de nature socio-écologique, comme les alternances lumière-obscurité et veille-sommeil. A cet égard il faut souligner d’une part l’importance du sommeil dans la structuration des rythmes circadiens [12, 13], et d’autre part celle de la lumière dans l’entraînement du système circadien chez l’homme [14, 15].A ces synchroniseurs naturels de l'environnement s'ajoutent pour l'enfant le rythme de vie de ses parents et les contraintes institutionnelles (école, …).
La composante endogène d’un rythme biologique est mise expérimentalement en évidence dans des expériences d’isolement dites hors du temps (grottes ou laboratoires aménagés) : les rythmes circadiens persistent mais leur période est légèrement différente de 24 h car elle n’est plus entraînée par les synchroniseurs de l’environnement. Cette composante endogène est sous la dépendance de gènes mis en évidence dans de nombreuses espèces, y compris l’homme [16]. Un organisme est dit synchronisé lorsqu’il y a résonance entre ses rythmes biologiques (son horloge biologique) et l’environnement.
            Une désynchronisation des rythmes circadiens apparaît lorsqu'il n'existe plus d'harmonie, c'est-à-dire de relation de phase, entre l'horloge biologique qui contrôle nos rythmes circadiens et l’environnement c’est à dire le temps de notre montre [11]. Cette désynchronisation s'accompagne de troubles atypiques tels que fatigue, mauvaise qualité du sommeil, mauvaise qualité de l'appétit, troubles de la concentration et des performances qui gêneront considérablement l'enfant se trouvant dans une telle situation.
La préservation de ses rythmes biologiques et psychophysiologiques est donc indispensable à la bonne santé de l'enfantqui dépend, entre autre, de la qualité de son sommeil dans sa durée et sa régularité.
 
2.3 – Le sommeil, un élément essentiel des rythmes de l’enfant
            Chez l'enfant en bonne santé mais qui présente un déficit de sommeil, les troubles des rythmes circadiens sont liés à la perte des signaux synchroniseurs, à des rythmes du lever et du coucher irréguliers (et souvent tardives pour le coucher), à une exposition à la lumière pendant le coucher ou encore à des nuisances de l'environnement (bruit, …). Le sommeil a un rôle essentiel pour l'enfant sur le plan physiologique et psychologique car il permet un développement harmonieux, restaure les fonctions de l'organisme, lutte contre la fatigue et favorise les apprentissages.
           Les principales caractéristiques du sommeil de l'adulte se mettent en place au cours des deux premières années de la vie. Chez le pré-adolescent, entre 6 et 11 ans, le sommeil est très stable et la vigilance diurne de l'enfant est grande. Les besoins en sommeil étant variables selon les enfants, il est important de considérer la régularité et la bonne répartition des heures de sommeil plus que le nombre d'heures de sommeil sur un espace de temps. Entre 3 et 10 ans, la durée du sommeil nocturne est réduite d'environ 10 minutes par an. Cette diminution progressive du temps de sommeil est liée à un retard lui-même progressif de l'heure du coucher [17, 18].
            La prévalence de l'insomnie est importante chez l'adolescent : 17 % se plaignent de la qualité de leur sommeil, 40 % se plaignent de somnolence diurne, 20 % des adolescents consultés indiquent avoir consommé des psychotropes les 12 derniers mois et 4 % des hypnotiques. 29 % des adolescents font des parasomnies [19 - 21]. Les causes de ces troubles du sommeil sont d'ordre environnemental (télévision, ordinateur, …) qui entraîne un syndrome de retard de phase, d'ordre psychologique (anxiété, difficultés parentales, manque de limite) ou liées à des causes médicales (apnée du sommeil, syndrome des jambes sans repos, handicap, …).
            Bien que les besoins en sommeil de l'adolescent se situent aux environs de 9 h par nuit, la plupart d'entre eux ne dorment que 7 à 8 h en période scolaire (enquête SOFRES 2005 : 7 h 46 min en moyenne). La privation de sommeil les jours scolaires est plus importante chez les filles. Les adolescents compensent ce déficit en sommeil en allongeant leur temps de sommeil pendant les week-ends et les vacances, tout en continuant d'avoir des retards du coucher et du lever pendant ces périodes [22]. Il a été décrit que pendant leurs vacances 85 % des lycéens (région lyonnaise) dorment plus longtemps : 1 à 2 h de plus pour 49 %, 3 à 4 h de plus pour 21 % et au-delà de5 h pour 3 %.
            La mauvaise qualité du sommeil a pour corollaire une altération des capacités d'apprentissage entraînant une faible réussite scolaire pouvant aller jusqu'au retard scolaire, des troubles d'anxiété, de dépression et du comportement (violence, hyperactivité, …).
            Les mêmes troubles se retrouvent lors d'études expérimentales de privation de sommeil. Les facteurs associés à ces perturbations du sommeil sont très nombreux et peuvent se cumuler : un début d'école trop matinal, des trajets scolaires longs, des activités extra-scolaires trop nombreuses, la pression scolaire, des rythmes irréguliers de coucher et de lever, la consommation télévisuelle et informatique trop importante, la sédentarité, le stress, l'anxiété, les difficultés scolaires, l'environnement familial.
 
2.4 – La fatigue de l’enfant
         La fatigue de l’enfant à l’école est également en rapport avec ses rythmes biologiques qui ne sont plus en phase avec l’environnement aussi bien dans les 24 h (diminution du temps de sommeil) que dans la semaine avec la coupure du week-end pendant laquelle l’enfant se couche encore plus tard que pendant la semaine et se réveille plus tard le lendemain. La prépondérance de cette désynchronisation de l’enfant est importante puisqu’elle a été rapportée dans 60 % des cas des enfants fatigués [23] loin devant toute autre cause.
En dehors de toute maladie, l’enfant est souvent fatigué à l’école. Cette fatigue est souvent en rapport avec un excès d’activités, qu’elles soient de loisirs (activités sportives, activités artistiques, temps passé devant l’ordinateur, …) ou de soutiens scolaires divers (cours particulier, surinvestissement des parents dans le contrôle des devoirs et leçons, …). Cet ensemble d’éléments aboutit à une réduction du temps de sommeil, facteur cardinal pour la bonne santé de l’enfant et, par voie de conséquence, à des troubles de l’attention, de la somnolence diurne, des troubles du caractère, parfois un syndrome d’hyperactivité,des troubles anxieux (craintes de mauvais résultats et de punitions) qui à leur tour engendrent des difficultés d’apprentissage et une diminution des résultats scolaires [23, 24]. Il faut également souligner dans ce cadre les effets négatifs de cantines bruyantes et mal adaptées à un environnement serein lorsque les enfants déjeunent.
            La qualité des résultats scolaires de l’enfant fatigué s’en ressent et peut aller jusqu’à l’échec scolaire si les adultes en charge de l’enfant (parents, enseignants, médecin) ne sont pas en mesure d’en neutraliser les raisons en améliorant la qualité de vie des enfants concernés.
 
3. Problèmes posés par l’organisation du temps scolaire en France
L’aménagement du temps scolaire en France n’est pas en cohérence avec ces connaissances de la chronobiologie de l’enfant et cela à tous les niveaux de l’organisation, journée, semaine ou année scolaire.
 
3.1 – La journée scolaire
Dans le primaire
            La journée scolaire qui se déroule en France de 8 h 30 à 16 h 30 devrait être améliorée en brisant ces horaires conventionnels pour organiser une semaine scolaire sur une journée moins longue (5 h par exemple et sur une semaine de 4 jours et demi ou 5 jours comme dans la plupart des pays européens, en proposant 1 h d'études dirigées en fin de classe l'après-midi). Ces transformations devront avoir l'accord de la commune et d'autres instances comme le Conseil Général qui devront donner les moyens financiers nécessaires pour les réaliser.
Au collège
Le traitement de l’emploi du temps est actuellement le même au collège, quelle que soit la classe (de la 6ème à la 3ème), sans tenir compte de l’âge de l’enfant. Or le passage du primaire au collège entraîne une rupture difficile à gérer car l’élève doit résoudre de nombreux problèmes auxquels il n'est pas habitué : professeurs qui se succèdent dans la journée, nombreux conseillers d’éducation, infirmier scolaire, médecin scolaire. Il faut y ajouter la multiplicité des classes et des salles, la taille parfois très importante de l’établissement et son environnement. Tout cet ensemble conditionne la vie de l’élève au collège.
            Dès la 6ème, l'enfant a une séquence précise d’heures de cours auxquelles s'ajoutent de nombreuses options : sports, actions éducatives, ateliers. Cet ensemble représente un temps de présence important auquel il faut ajouter l'attente du ramassage scolaire pour certains élèves.
            Quelle que soit la classe, l'emploi du temps décousu n'est pas rare au collège : un cours par exemple de 8 h à 9 h le matin puis rien pendant 2 h, et reprise d’un cours à 11 h. Ce type de séquences décousues entraîne une fatigue chez l'enfant.
 
3.2– Nombre d’heures scolaires hebdomadaires
A l’école maternelle et élémentaire, la durée de la semaine scolaire est fixée à 24 h d’enseignement, organisée à raison de 6 h par jour sur 4 jours, les lundi-mardi-jeudi et vendredi (dans le cadre de la semaine dite de 4 jours généralisée à la rentrée 2008-2009)
            Au collège, la durée hebdomadaire des cours est comprise entre 25 et 28 h.
            Au lycée, la durée hebdomadaire des cours est comprise entre 30 et 40 h selon la série et les options choisies par l’élève.
 
3.3 – Répartition du temps scolaire hebdomadaire : la semaine de 4 jours
           La France tient en Europe une position très particulière en matière de temps scolaire. Les écoles des pays européens travaillent en majorité cinq jours d’affilée, certaines fonctionnent sur 4 jours et demi avec le mercredi matin travaillé. Les écoliers français ont une charge quotidienne de travail à l’école beaucoup plus importante, par exemple de 2 h de plus que les écoliers suédois
            Les semaines de 4 jours, 4 jours et demi ou 5 jours de classe ont fait l'objet de recherches qui montrent que l’aménagement hebdomadaire en 4 jours n'est pas favorable à l'enfant car celui-ci est plus désynchronisé le lundi et le mardi matin que dans la semaine habituelle de 4 jours et demi [1 – 6, 25, 26]. Par ailleurs, un certain nombre d’études ont établi que les performances mnésiques sont meilleures après un week-end de un jour et demi comparé à un week-end de deux jours comme dans la semaine de quatre jours actuelle [6].
            De plus, le sommeil est un facteur indispensable à la bonne santé de l'enfant et certains travaux ont corrélé les difficultés scolaires à un sommeil insuffisant.
             Une expertise collective de l’INSERM menée en 2001 à la demande de la CNAM souligne que les variations hebdomadaires de l’activité intellectuelle seraient, à la différence des variations journalières, davantage le reflet de l’aménagement du temps scolaire que d’une rythmicité endogène propre à l’élève [27].
 
3.4 – Durée annuelle de l’enseignement dans le primaire
L’année scolaire comporte 36 semaines réparties en 5 périodes de travail, de durée comparable, qui sont séparées par 4 périodes de vacances. Le calendrier scolaire est arrêté par le Ministère de l’Education Nationale pour une période de trois années. Le calendrier national scolaire obéit actuellement aux grands principes suivants :
- 2 semaines de vacances à Noël, en février et au printemps ;
- 10 jours de vacances à la Toussaint ;
- mois de juillet et août entièrement vaqués.
 
            L’enseignement actuellement dispensé en France aux élèves du primaire dans le cadre de la semaine de 4 jours est donc réparti sur 144 jours de classe par an (36 semaines de 4 jours) correspondant à 864 h de cours annuel (et à 936 h de cours pour les enfants bénéficiant de 2 heures hebdomadaires supplémentaires « d’aide personnalisée »). Le nombre annuel d’heures d’enseignement est ainsi compris entre 864 h et 1 033 h selon l’âge des élèves ce qui place notre pays parmi ceux ayant le nombre d’heures d’enseignement annuel le plus élevé par comparaison avec des pays comme la Finlande (608 h), la Norvège (620 h), l’Allemagne (622 h). Les annexes 2 à 4 présentent les données de l’ OCDE sur la comparaison de l’année scolaire dans divers pays européens [28].
Pour tenir compte des données biologiques il faudrait une année scolaire de 180 à 200 jours (avec comme corollaire la réduction des grandes vacances)4 –6 h de travail par jour selon l’âge de l’élève, 4 jours et demi à 5 jours de classe par semaine en fonction des saisons ou des conditions locales.
        
4 - Aménager les temps de vie des jeunes
            Les temps de l'école et de vie des enfants se sont progressivement structurés en fonction de l'évolution de notre société et en fonction des demandes et des besoins sociaux.
            Depuis les années 80, les emplois du temps journaliers, hebdomadaires et annuels sont l'objet de débats : coupure de la semaine par un congé en milieu de semaine le mercredi (au lieu du jeudi), raccourcissement des vacances d'été à 2 mois, augmentation de la durée des vacances de février.
            La solution idéale n'existant pas, il faut trouver un compromis entre l'intérêt de l'élève et les besoins de l'adulte. Il faut tenir compte également de la vie et de l'activité de l'élève en dehors de l'école. Ce compromis nécessite l'avis des enseignants, parents, scientifiques, responsables de mouvements associatifs, décideurs [27].
 
4.1 – Le système scolaire français est-il efficace ?
            Le programme PISA, acronyme de Programme for International Student Assessment, correspond à une évaluation triennale (depuis 2000) des performances des systèmes éducatifs des 30 pays membres de l’OCDE et de nombreux pays partenaires.
            Cette évaluation porte sur les compétences des élèves de 15 ans dans trois domaines : compréhension de l’écrit, culture mathématique et culture scientifique [29, 30].
Les adolescents français de 15 ans se situent en 7è position par rapport à d'autres pays européens pour leurs performances cumulées dans les domaines de la compréhension de l'écriture, des mathématiques et des sciences et en 2006 à la 25ème place pour la culture scientifique de l’ensemble des pays évalués (n = 57). Ce classement des élèves français peut être lié, entre autres, à des méthodes d’enseignement non ou mal évaluées et à une mauvaise distribution des enseignements dans le temps.
 
4.2 – Evaluation des différents aménagements expérimentaux
            L’évaluation des différents aménagements expérimentaux par les chronobiologistes et psychologues amène àquatre enseignements :
1 – Les variations journalières des performances intellectuelles sont encore plus présentes chez les élèves qui ne maîtrisent pas la tâche : plus le niveau des élèves est élevé, moins leurs résultats varient dans la journée ou la semaine.
2 - Les activités péri- et extra-scolaires (socioculturelles et sportives) sont importantes, lorsqu’elles sont bien dosées, car elles participent au déroulement harmonieux des différentes phases du sommeil et à l'épanouissement physique et psychique des élèves en améliorant les comportements, l'écoute, l'attention et donc l'apprentissage.
3 – Libérer du temps pour l'élève n'est pas forcément synonyme d'épanouissement sans politique d'accompagnement (péri- et extra-scolaire).
4 - Eviter la semaine de 4 jours car elle engendre une journée scolaire plus chargée ou une réduction des "petites vacances" ou un allongement du 1er trimestre. La libération du temps est profitable à l'enfant si son milieu culturel environnant le permet. En l'absence d'encadrement, l'enfant est laissé à lui-même (abus de temps passé devant la télévision, l'ordinateur ou dans la rue).
 
En conclusion
            Si on met l’enfant au centre de la réflexion sur le temps scolaire il faut prendre en considération l’apport des rythmes biologiques en attirant l’attention sur les éléments suivants :
le sommeil : de sa durée et de sa qualité dépendent le comportement à l'école, le niveau de vigilance et de performances. Il serait à cet égard important de retarder l'entrée des enfants en classe en créant une période intermédiaire d’activités calmes en début de matinée, car l’enfant arrive fatigué à l’école, surtout lorsque son temps de sommeil n’est pas respecté. De plus, un coucher tardif n’est pas totalement compensé par un lever tardif.
- les variations quotidiennes de l'activité intellectuelle et de la vigilance : elles progressent du début jusqu'à la fin de la matinée, s'abaissent après le déjeuner puis progressent à nouveau au cours de l'après-midi. Deux débuts sont difficiles pour l'enfant : début de matinée et début d'après-midi. A cet égard la semaine de 4 jours(lundi, mardi, jeudi, vendredi s'accompagne d'une désynchronisation avec diminution de la vigilance de l'enfant les lundi et mardi
les variations annuelles de la résistance à l'environnement : les périodes difficiles pour l’enfant sont l’automne, la période de la Toussaint (dont les vacances devraient être étendues à 2 semaines), et l’hiver vers fin février ou début mars [31].
- le bruit :les grandes salles des cantines très bruyantes devraient être transforméesen plusieurs petites unités pour amortir le bruit.
- la vie à l’école : il faudrait tenter dediminuer le stress de l'enfant et le surmenage scolaire par des programmes adaptés et non pléthoriques ; éviter le transport de cartables lourds grâcepar exempleà l’utilisation de casiers à l’école ; instituer une heure d’étude surveillée en fin d’enseignement.

vendredi 8 février 2013


Réunion d'information le Mardi 12 février à 18h30 à l'école!!
Pour ceux qui n'ont pu assister à la réunion d'information de Mercredi 6 Janvier, voici un lien:

http://www.dailymotion.com/video/xxcpko_colombe-brossel-reforme-des-rythmes-scolaires-a-paris_news#.URQJcI79tvQ


Pour ceux qui veulent signer des pétitions:


http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/report-de-la-r%C3%A9forme-des-rythmes-scolaires-%C3%A0-paris#
http://parentsensemble.com/

Pour ceux qui veulent encore plus d'infos!

http://prenonsletempspournosenfants.blogspot.fr/

jeudi 7 février 2013


Projet d’aménagement des Rythmes Scolaires
Informez-vous !

Le décret sur la réforme des rythmes scolaires est publié.

Plus de temps de repos pour nos enfants, un mercredi matin qui permettrait d’alléger le reste de la semaine, des animations culturelles et des ateliers de qualité mis en place pour permettre des journées moins chargées… Voilà ce qui nous est promis.

Et pourtant, de nombreux parents et enseignants se mobilisent pour que l’application du décret ne soit pas effective à la rentrée prochaine mais soit reportée en 2014.
Pourquoi ?

* Au lieu de réduire le temps de présence des enfants, on l’augmente. Ils seront ainsi à l’école une matinée de plus. Une matinée qui leur permet aujourd’hui de se reposer. Une coupure essentielle pour enchainer la semaine : fait confirmé par de nombreux spécialistes.
Soit autant d’heures de présence à l’école chaque jour et 3 heures supplémentaires le mercredi.


* L’allongement de la pause méridienne (+ 45 mn) le midi pose de nombreux problèmes :

1. Des études montrent qu’il y a plus de risques d’accidents pendant cette pause: réfectoires bruyants, enfants fatigués, baisse de vigilance …
2. La qualité d’encadrement quant au périscolaire (géré par la mairie) : bien que nous bénéficions à Pecqueur d’une bonne équipe, les difficultés sont réelles et s’accentueront irrémédiablement : surveillants non formés, peu payés, absences, peu de moyens déployés, locaux insuffisants (impliquant le partage des classes)… Sans parler de la baisse annoncée du nombre de surveillants par groupe d’enfants…
3. Aucune garantie d'un périscolaire gratuit et de qualité
Pourquoi ne pas travailler le samedi matin alors que c'était le point qui faisait l'unanimité des chronobiologistes en 2002 ?
Pourquoi ne pas raccourcir les vacances d'été ?
Pourquoi ne pas imaginer une sortie de l’école à 15h30 ?
Autant de propositions qui placent réellement l’intérêt de l’enfant au centre des préoccupations en réduisant son temps de présence à l’école.

La refondation de l’école est un vaste chantier qui demande du temps et une réelle concertation.
Pour en parler ensemble et bien comprendre ce qu’implique ce décret, ce que sera la vie de vos enfants demain, nous vous invitons à rencontrer les équipes de Pecqueur (directrice, enseignantes, équipe d’encadrement périscolaire) à l’occasion d’une

Réunion d’information le Mardi 12 février à 18h30, à l’école Constantin Pecqueur


N.B. : le conseil d’école du 15 février évoquera ce sujet et bien d’autres en rapport avec l’école. N’hésitez pas à nous faire part, avant cette date et le plus tôt possible, de vos questions et suggestions par mail à l’adresse : maternellepecqueur@gmail.com

Rythmes scolaires: dates des prochaines réunions publiques d’information de la Mairie de Paris

Lundi 18 février à 18h45 dans le 12e arrondissement – Espace Reuilly- 21 rue Hénard


Lundi 25 février à 18h45 dans le 14e arrondissement – Gymnase Alice Milliat- 11 ter rue d’Alesia

mardi 22 janvier 2013

Grève du 22 janvier 2013


 L’association des représentants des parents de l’école Constantin Pecqueur vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2013.

Ce début d’année est l’occasion de vous informer de la date fixée pour le prochain conseil d’école : le 15 février 2013.

Pour mémoire, le conseil d’école est un moment d’échange au cours duquel peuvent être abordés différents sujets : la direction de l’école, les enseignants, les représentants des parents et parfois un représentant « actif » de la mairie y assistent. Nous sommes donc à votre écoute pour recueillir vos suggestions, porter et débattre des sujets qui vous tiennent à cœur concernant la vie de l’école.

L’actualité scolaire est brulante en ce début d’année : se profilent le débat sur la réforme des rythmes scolaires et la discussion de sa mise en œuvre. Cette période est aussi celle des inscriptions et de la détermination des effectifs des classes de maternelle et d’élémentaire, sujet sur lequel nous communiquerons ultérieurement.

Le débat sur les rythmes scolaires est en cours. Le décret devait paraître cette semaine mais la commission (CCEN) en charge d’examiner l’impact financier des mesures de ce type a refusé de se prononcer le 10 janvier. Il est question soit d’attendre la prochaine réunion de cette commission (le 7 février mais le calendrier avance…) soit d’engager une procédure d’urgence de l’examen du texte sur demande du Premier Ministre. Ce point n’est pas, à l’heure où nous écrivons, encore tranché. Les enseignants parisiens du premier degré (maternelle + élémentaire) ont décidé d’appeler à la grève le 22 janvier 2013.
Nous souhaitons débattre de ce sujet, relayer la meilleure information, c'est-à-dire la plus objective auprès des parents sur l’organisation de l’école pour la prochaine rentrée et l’emploi du temps des enfants. Ce sujet sera donc préparé et discuté lors du prochain conseil d’école.
Nous vous proposerons un article complémentaire à ce propos.

Nous sommes à votre disposition pour vous apporter tout éclairage sur ces sujets.

jeudi 2 février 2012

Remplacement classe 5 suite...

Jeudi 2 février:
  • Depuis ce matin 9h une remplaçante est arrivée et sera en poste le temps nécessaire au remplacement de Muriel. De plus cette enseignante, Marie-Laure, n'est pas étrangère à notre école puisqu'elle y a déjà enseigné.
Pour information:
  • Ce matin lors de l'inauguration de la place Constantin Pecqueur, une lettre a été donnée à Messieurs Vaillant, Delanoë et Jospin par trois parents, très souriants, de la classe 5 à laquelle ils ont été sensibles. Michou s'est joint à eux pour signer la pétition !
  • La pétition a également été signée par de nombreux autres parents de l'école.
  • Pour finir, les anniversaires des enfants nés en  janvier et février seront fêtés avant les prochaines vacances scolaires. Il faut vous mettre en relation avec la nouvelle enseignante ainsi que la directrice.

mardi 31 janvier 2012

Remplacement classe 5

Mercredi 1er février :
  • Deux messages laissés sur la boîte vocale du secrétariat de l'Inspecteur de Circonscription pour leur rappeler notre demande de rdv, demeurés sans réponse. Mais la Directrice a indiqué l'engagement pris ce jour par l'Inspecteur à nous recevoir dès que possible...
  • Pas de réponse du Rectorat non plus.
  • Conversation téléphonique avec Laure Letondel, chargée de mission de Philippe Darriulat, Adjoint au Maire du 18e chargé des Affaires scolaires : elle nous assure du soutien absolu de la Mairie du 18e dans les multiples difficultés de remplacement rencontrées par l'ensemble des écoles des 4 circonscriptions de l'arrondissement. Il s'agit selon elle du problème majeur depuis la rentrée 2011-2012 (constat d'une réelle détérioration de la situation par rapport à l'an dernier), au sujet duquel la Mairie du 18e a déjà émis ce qui s'appelle un "voeu", pression la plus forte que peut exercer une Mairie sur le Rectorat. La Mairie du 18e attend les résultats d'une importante réunion qui se tiend demain jeudi 2 février au Rectorat concernant les prévisions de la carte scolaire pour la prochaine rentrée, et donc les suppressions de postes envisagées, pour émettre un nouveau voeu sur la base de ces chiffres affinés, en s'associant certainement à la Ville de Paris.
    Concernant les projets d'actions au cours de l'inauguration de demain devant l'école, Laure Letondel a dit comprendre parfaitement la colère légitime et l'énervement croissant des parents d'élèves de la classe 5. Elle a donc expliqué qu'elle préviendrait les personnes en charge de l'événement de la situation dans l'école, afin que les personnalités présentes et les services de sécurité sachent que les parents, ayant le soutien de la Mairie dans leurs demandes d'un enseignant-remplaçant dans l'école, agiront dans le calme et de façon responsable !... 
Mardi 31 janvier :
  • Demande de rdv à l’Inspecteur de Circonscription par l’Association des représentants de parents d’élèves pour mercredi ou vendredi. En attente du retour du secrétariat de l'Inspection.
  • Réunion d’informations à 19h à l’école avec la Directrice pour les parents de la classe 5. La Directrice a rappelé les démarches qu'elle a entreprises depuis le 12 janvier et celles qu'elle met en oeuvre à l'heure actuelle. Elle a en outre indiqué que l'enseignante de la classe 5 était en congé maladie de longue durée. Elle a également présenté les modalités d'accueil des élèves les jeudi et vendredi (le remplaçant Z.I.L. étant présent les lundi et mardi) et s'est engagée à communiquer avec plus de clarté et au jour le jour avec les parents de la classe 5, notamment avec l'aide deux deux mamans d'enfants de la classe, Albertina (représentante des parents d'élèves de l'école) et Marie-Pierre. Les parents ont pu exprimer leur profond mécontentement à plusieurs titres concernant tant la situation en elle-même que sa gestion par les différents acteurs de l'Education nationale.
    Décisions :
    -
    L'Association des représentants de parents d'élèves continue de relancer le secrétariat de l'Inspecteur de Circonscription pour obtenir un rdv.
    - Jeudi et vendredi matins, les parents disponibles de la classe 5 informeront les parents de l'école et les enseignantes afin de récolter un maximum de signatures, qui seront associées au courrier destiné au Rectorat, rédigé par un papa au nom de tous les parents de la classe 5. 
    - En l'absence de réponse de la part des différentes administrations contactées d'ici jeudi soir, ce courrier sera en effet adressé vendredi par e-mail et voie postale au Rectorat. Cette action collective attestera que le non remplacement de cette enseignante nuit au bon fonctionnement général de l'école et que cette situation est jugée intolérable par l'ensemble des personnes concernées.
    - Parallèlement, les parents de la classe 5 adresseront au Rectorat autant de mails personnels que souhaités afin d'exprimer leur colère, en nombre et de façon personnelle à la fois !
    L'Association transmettra les adresses e-mail appropriées.
    - En fonction de l'évolution de la situation, nous alerterons la presse en début de semaine prochaine.

    - S'ils ont suggéré l'usage d'une banderole (sur les murs de l'école ou tenue par des bras énergiques !), les représentants de parents d'élèves tiennent à rappeler qu'il serait extrêmement malvenu de mettre en péril la cérémonie organisée par la Ville de Paris et la Mairie du 18e qui doit avoir lieu jeudi matin devant et dans l'école. En effet, la majorité municipale ne pourrait que nous appuyer dans nos démarches (l'Association relance demain par téléphone la chargée de mission de l'Adjoint au Maire du 18e chargé des Affaires scolaires) en cette période électorale...
Lundi 30 janvier :
Le remplaçant Z.I.L. est de nouveau présent cette semaine pour 2 jours (une erreur d’ordre de mission émanant du secrétariat de l’Inspecteur de Circonscription est à l’origine de son arrivée tardive à l’école ce matin…). Mais ceci est évidemment insuffisant !
Envoi d’un courrier par mails au Rectorat (au Directeur académique des services de l'Education nationale chargé du 1er degré / Académie de Paris-Rectorat de Paris), à l'Inspecteur d'académie Adjoint, à l'Inspecteur de notre circonscription (18D) et à son secrétariat, à l'Adjoint au Maire du 18e chargé des Affaires scolaires et à sa chargée de mission, ainsi qu'à Florence (que vous trouverez ci-dessous).
Affichage de ce courrier sur le panneau du hall de l’école dédié au remplacement pour la classe 5.
Préparation de la réunion d’informations de demain 19h.
Sans réponse à nos requêtes d’ici jeudi soir, nous envisageons de poser une banderole « École sans enseignant » sur la façade de l’école et d’alerter la presse, ce que détestent évidemment l’Inspection, le Rectorat et la Mairie ! Ce devrait être assez facile puisque de nombreux parents de la classe 5 sont journalistes ! Florence réfléchit et nous redit ce qu’elle pense de cet accrochage de banderole car il vaut toujours mieux avoir le consentement du directeur pour ce type d'action coup de poing... Si nous devions en arriver à accrocher cette banderole, il faudrait la prendre en photo avec un maximum de parents devant l'école, pourquoi pas carte d'électeur en main ?...
S’il est trop tôt pour "spammer" les boîtes mail des administrations en l'état actuel des choses, cela pourrait s’avérer fort utile en fin de semaine… Nous vous indiquerions bien sûr les adresses e-mail à utiliser dans ce cas. Il en va de même de l'envoi au Rectorat de l'excellent projet de lettre rédigé par un parent de la classe 5. Il est en effet préférable de mener d'abord une action au nom de toute l'école car le sujet nous concerne tous. Si nous n'obtenons pas de réponse satisfaisante suite à l'ensemble des démarches de cette semaine, il faudra alors mettre tous ces projets en œuvre avec l’énergie qui anime déjà les parents de la classe 5 !
Vendredi 27 janvier : La Directrice et des représentants de l'association ont parlé à plusieurs parents de la classe 5. Nous avons précisé qu’étant donnée la gravité de la situation, la très forte demande des parents et sans réponse de l’Inspecteur de Circonscription à ce jour, nous allions adresser un nouveau courrier, cette fois au Rectorat (avec copies à l’Inspecteur et à l’adjoint au Maire du 18e en charge des Affaires scolaires) et demander un rdv avec l'Inspecteur de Circonscription, seul à missionner les remplaçants pour les durées déterminées comme c’est encore le cas pour la situation qui nous occupe. Pour information, une maman de la classe qui est également enseignante a proposé de se joindre à nous pour se rendre à ce rdv. Si le remplacement devenait officiellement définitif pour le restant de l’année scolaire, le Rectorat aurait alors la charge d’affecter un enseignant de très longue durée.
Mardi 24 janvier : De nombreux parents de la classe 5 n’étaient pas au courant de l’ensemble des actions menées par la Directrice et par l’Association. La Directrice avait en effet préféré attendre son rdv au Rectorat jeudi, espérant apporter de bonnes nouvelles, mais ce ne fut pas le cas puisqu’on lui a dit qu’aucun remplacement durable (par un enseignant de Brigade, c’est-à-dire pour une longue période déterminée) n’était pour l’instant envisageable…

Lundi 23 janvier : un remplaçant Z.I.L. (pour de courtes durées) a été envoyé à l’école pour 2 jours.
Jeudi 12 janvier : Nous avons proposé à la Directrice d’intervenir au nom des parents d’élèves dès le premier jour de congé maladie de l’enseignante de la classe 5, mais elle a préféré que nous attendions un peu, l’Inspecteur de Circonscription s’étant visiblement engagé auprès d’elle pour assurer un remplacement au plus vite. Au bout de 5 jours, nous lui avons fait part de la nécessité, pour les représentants de parents d’élèves, d’exprimer le mécontentement de nombreux parents. Florence a alors dit apprécier notre soutien dans ses propres démarches. Nous avons rédigé un courrier adressé en urgence à l’Inspecteur de circonscription (mercredi 18 janvier par mail et le 20 par voie postale.
Association des parents d’élèves de Constantin Pecqueur